vendredi 10 mai 2019

The Black Scorpion - Edward Ludwig 1957 VOSTFR

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Synopsis : suite à une éruption volcanique, un scorpion géant de couleur noire fait son apparition et commence à attaquer Mexico.
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The Black Scorpion fait partie d'une longue tradition de films de monstres réalisés à une époque où le péril atomique inspirait manifestement les cinéastes, libérant leur imagination dans une série de films au titre évocateur... Tarantula ! (1955) de Jack ArnoldThe Deadly Mantis (1957) de Nathan Juran, et Them! de Gordon Douglas (1954) soit autant d'araignées, de mantes religieuses et de fourmis géantes, surgies de nulle part, qui menacent directement la survie de l'espèce humaine. Ici, dans The Black Scorpion, aucune menace nucléaire, mais une gigantesque éruption volcanique, qui libère des entrailles de la Terre, une armée de scorpions géants préhistoriques, prêts à semer la terreur et la mort. Filmés en stop motion par le magicien des effets spéciaux, le génialissime Willis O’Brien, les scorpions n'ont rien perdu de leur superbe. Deux séquences dominent le film : une longue descente spéléologique, qu'on croirait tirée d'un roman de Jules Verne, au fond d'une caverne inexplorée, dans laquelle nos deux héros auront tout  le loisir de croiser d'étranges créatures... Pour moi, c'est LA plus belle scène du film. Et puis l'attaque d'un train par les scorpions est tout aussi réussie, alors que le combat final, dantesque, achève en beauté un film plutôt bien maîtrisé dans l'ensemble.

Bonus :


- Portrait  de Willis H. O´Brien  pris dans  l'exhaustif 100 ans et plus  de cinéma fantastique et de science-fiction. (PDF)
- SFX story ou deux millénaires d'effets spéciaux. Entretiens avec Pascal Pinteau qui dresse une  "histoire minutieuse des effets spéciaux du trucage visuel, de l'illusion optique théâtrale et surtout cinématographique."(France Culture - 100 mn - Flac) 

Kermite.


Liens :

https://1fichier.com/?nchu51l01liqw4zz78fu
https://1fichier.com/?f7iu9g9crb95p72jugpg
https://1fichier.com/?m8u1j34tkbrqhk5ctxdz
https://1fichier.com/?170gjp4zei286rb5a5ig
https://1fichier.com/?yjqz4x8gq7vh52eibrvt
https://1fichier.com/?cqier8b0oxay612e69fr
https://1fichier.com/?fcrg3ivk7vx21smy8vyy

(Remux Bluray 1920x1080 - VO -St Fr, en)

2 commentaires:

  1. "Tarentula", "The Deadly Mantis", "Them !" ou ce "Black Scorpion" sont des films qui me font rêver et qui me font redevenir gamin. Rêver car les effets spéciaux, alors qu'ils ont plus de 60 ans, fonctionnent à fond chez moi et j'y crois dur comme fer (tout en aillant un certain recul et une véritable admiration pour ces magiciens du cinéma que sont les spécialistes des SFX). Et redevenir gamin car face à ces monstres des années 50 de taille démesurée, après être passés par la case 'atomique', ma peur est aussi grande que celle des personnages des films. Et ce "Black Scorpion" est un digne représentant de ces films qui traduisaient, à leur façon, la peur du nucléaire. On ne s'ennuie pas une minute. Un vrai plaisir de cinéma.

    Et une fois de plus, tu nous gâtes Kermite, avec les bonus de qualité. "100 ans et plus de cinéma fantastique et de science-fiction" est une véritable référence, une encyclopédie, un plaisir de lecture et une invitation à la découverte. Je vois que nous avons, en ce qui concerne le cinéma, des lectures communes. Je ne peux que conseiller l'achat de ce merveilleux livre. Merveilleux tant sur la forme - il est magnifique - que sur le fond - c'est une véritable mine d'informations. Bien entendu, comme tout dictionnaire ou encyclopédie, il ne peut - et d'ailleurs il ne le revendique pas - être exhaustif. Mais les plus de 1000 pages valent largement les 60 euros.

    Quant à l’émission de France Culture avec Pascal Pinoteau, je me réjouis d’avance de pouvoir l’écouter. Tu as sûrement son livre "SFX effets spéciaux, 2 siècles d’histoires, 2015 – Bragelonne". Là encore un bien bel ouvrage par un, si ce n’est LE spécialiste français des effets spéciaux, qui contribue régulièrement à la revue "L’Ecran Fantastique". Pascal Pinoteau nous offre, avec son livre, un véritable tour d’horizon des effets spéciaux au cinéma : historique, humain, technique. Une richesse iconographique incroyable, des interviews de spécialistes en veux-tu en voilà. Et tout cela sur presque 850 pages. Encore un incontournable et une référence pour une « ciné-bibliothèque ».

    Merci à toi, Kermite, pour ce coup de projecteur sur The Black Scorpion, ton analyse avisée et ces bonus de qualité.

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  2. Oui Roger, nous avons non seulement les mêmes lectures, mais aussi les mêmes goûts pour les vieux films de monstres, avec leurs effets spéciaux artisanaux, réalisés avec amour et empreints d'une poésie féerique. Gamin, je me souviens de l'île mystérieuse de Cy Endfield, qui m'avait subjugué, une odyssée rocambolesque parsemée d'embûches, avec ses décors exotiques et son lot de créatures aux dimensions stupéfiantes, que je découvrais avec des yeux ébahis, grands comme des soucoupes.
    La fibre pittoresque de certains films agissait sur moi comme un aimant. Les films de monstres avaient, bien sûr, toutes mes faveurs, et produisaient sur moi leur petit effet. Inutile de préciser que certains me terrifiaient...

    Je vois bien aussi que nous avons les mêmes lectures de cinéphiles, et c'est bien normal, puisque nous avons la même passion….
    Cette encyclopédie du cinéma fantastique, dans laquelle je me plais à picorer pour aiguiser ma curiosité et parfaire ma culture cinématographique, est un merveilleux ouvrage, si agréable à parcourir, richement illustré et composé d'articles critiques soigneusement ciselés et commentés. Vraiment, de la belle ouvrage. Idem pour le livre de Pinteau, que je consulte de temps en temps au gré de mes envies…

    D'ailleurs, pour parler des effets spéciaux dans nos films actuels, je trouve qu'ils ont certes gagné en densité et en technicité, mais à force de lorgner toujours davantage vers le spectaculaire, ils ont en revanche perdu de vue que, pour confectionner des créatures convaincantes et attachantes, l'essentiel repose sur l'âme de ces créatures, ce qui les anime, à savoir, ce qu'elles sont réellement, au fond d'elles-mêmes, et de ce point de vue, la stop motion constitue la technique la plus appropriée, je crois, pour exprimer ce petit supplément d'âme, si souvent absent des blockbusters.
    Ainsi le King Kong de Peter Jackson tout en images de synthèse, ne pourra pour moi, jamais rivaliser avec la marionnette animée de main de maître par Willis H. O'Brien.
    Voilà pourquoi aujourd'hui, c'est un régal de replonger dans ces films qui ont bercé mon enfance. Je retrouve, émerveillé, mes premières émotions, le charme épique de ces productions vintages que je n'ai jamais cessé d'aimer et que je continue inlassablement d'explorer, pour mon plus grand plaisir.

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